Jésus, Lumière du Monde
En cette période de solstice d'hier, qui annonce le rallongement des jours, et le beau temps qui revient, beaucoup de "Spiritualités" vont célébrer la fête des Lumières. Hanouka dans le judaïsme rabbinique, Diwali dans l'hindouisme, Noël chez les Catholiques (c'est une fête d'obligation). D'ailleurs, le terme Français "Noël" vient de Noio hel : "nouveau soleil". La lumière du Soleil, après un cycle de rotation, refait son apparition.
Nous comprenons pourquoi certains Chrétiens on repris cette période pour annoncer la venue du Christ. Dans le monde anglophone, on parle de "Christmas", et on tente encore plus clairement à faire coïncider ce temps avec la venue du Christ. Pourquoi ? Jésus lui-même a dit :
«Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie.»
Mais indépendamment de la célébration païenne, commerciale, cette période de renouvellement de cycle, de nouvelle année nous intérroge sur la personne de Jésus-Christ et de sa naissance.
Cette année, nous relevons 3 éléments de la naissance de Jésus-Christ et de l'accueil de la lumière) :
1/ le contexte
Dieu aurait pu choisir une femme célibataire pour mettre son plan à exécution, et révéler son Fils, mais il a choisi un couple. Le couple aurait pu se séparer lorsque Joseph a appris que sa fiancée était enceinte, mais pas pour lui... Cependant, c'était le plan de Dieu. Jésus ne va pas renverser les projets de la famille. Il va les utiliser et leur donner une force et une signification toute nouvelle. Aujourd'hui aussi, lorsque Dieu intervient dans la vie des hommes, il ne révolutionne pas les situations existantes. Il manifeste sa gloire au milieu des histoires de vie qui sont les nôtres. Pour Marie et Joseph, Dieu vient dans une histoire d'amour et lui donne un sens démultiplié.
2/ les circonstances.
C'est lors d'un recensement que l'enfant va naître. Cet événement présente une situation de domination et d'oppression. On fait des listes et on contrôle. Mais Jésus vient, intervient au beau milieu de cette situation. Dieu montre qu'il veut nous libérer. Il n'attend pas que les circonstances soient meilleurs pour agir. Nous, de même sommes invités à accepter son plan.
3/ Dieu et la crèche.
La crèche, c'est la Signification que Dieu n'est pas le bienvenu parmi nous. Que sa seule place, c'est dans un vieux local utilisé par tous (c'est la signification de Phatnè en grec = "la crèche". Mon amis et collègue a grandit dans une "habitation", qui comprenait beaucoup d'animaux : des cabris, des mulets. La nuit, lorsqu'il fallait sortir pour s'occuper des animaux, il fallait faire attention que l'âne ne te morde pas, que les moustiques ne te piquent pas. Il faisait sombre et cela sentait mauvais. Rien à voir avec la représentation ou l'idée qu'on se fait de la crèche aujourd'hui !
Mais ce que cela nous enseigne, c'est que Dieu nous rejoint dans notre médiocrité et notre banalité.
Conclusion.
Si les anges avaient conduit les bergers dans un grand palais pour adorer le Seigneur qui vient, il faut bien comprendre qu'ils n'auraient pas pu avoir accès à ce somptueux palace ! Ce qui est extraordinaire avec Dieu, c'est qu'il a su faire de ce lui médiocre, un espace de louange ou les anges et les bergers sont venus l'adorer, lui, le seul vrai Dieu (Luc 2:20).
Aujourd'hui, Dieu souhaite aussi de faire de ton espace de vie, quel qu'il soit, un lieu d'adoration, de louange célébrant la véritable lumière : Jésus : Dieu fait homme.