Éducation libérale ou communication culturelle…
Éducation libérale ou
communication culturelle…
Dans la revue « commentaire » du mois de décembre 2006[1], Marc FUMAROLI nous parle d’éducation et de formation. Nous sommes devant une problématique qui soulève 4 questions :
communication culturelle…
Dans la revue « commentaire » du mois de décembre 2006[1], Marc FUMAROLI nous parle d’éducation et de formation. Nous sommes devant une problématique qui soulève 4 questions :
1/ Le fondement ontologique et anthropologique de l’éducation en modernité (onto-anthropologique).
2/ Quels sens les modernes accordent-ils au concept de l’éducation ? (En d’autres termes, quelles acceptions ou préférences).
3/ Qu’est-ce que transmettre ?
4/ La finalité de la transmission (savoir-faire, savoir-être[2]),
s’agit-il de former des citoyens modèles ?
Marc Fumaroli défend, dans son article, l’idée selon laquelle les écrits classiques sont marginalisés au profit d’une culture « fast-food », dirons-nous,
véhiculée par les média de l’audiovisuel et de la communication (télévision, musique, internet, téléphones cellulaires).
Nous pouvons nous interroger afin de savoir si la problématique se situe bien au niveau de l’intelligence littéraire. À différentes époques,
l’engouement pour tel ou tel vecteur du savoir est plus ou moins nettement souligné. A notre époque, on entend parler de plus en plus fréquemment de l’écriture : l’e-criture. Il s’agit donc
de créer une passerelle entre l’intelligence littéraire et l’audio-visuel. L’homme moderne, hyper technologique est-il incapable de faire un lien ? C’est à croire
que, la littérature et l’audiovisuel ne se rencontrent que si elles s’écartent des sentiers battus. Leur coexistence ne va pas, ni sans conflits, ni sans
passions. L’écriture n’est pas seulement un objet d’étude pour l’audiovisuel, et « Wikipédia » n’a pas la clef des œuvres littéraires, même si elle aide à les comprendre. Le
postulat que nous pourrions émettre est qu’Internet, les média de communication en général, et les écrits classiques suscitent des transferts basés sur la supposition d’un savoir à l’autre
qui peuvent animer le travail de toute une vie.
Dans son paragraphe traitant de la révolution culturelle et communicationnelle, Marc Fumaroli traite du rapport entre
l’éducation et le conformisme culturel. Il prône l’idée selon laquelle l’éducation permet de sortir de la barbarie. Nous pourrions critiquer cette penser en retournant cet argumentaire en
soulignant, comme le fait Jean-Christophe Ruffin que les nouveaux barbares sont maintenus dans cet état par le critère des classes.
C’est pourquoi, il est fortement improbable d’adhérer à l’idée d’un renversement de priorité telle qu’il la définit dans sa conclusion.
Soyez assurés que nous développerons ce sujet, dans une prochaine étude liée à la catégorie "éducation" !
C’est pourquoi, il est fortement improbable d’adhérer à l’idée d’un renversement de priorité telle qu’il la définit dans sa conclusion.
Soyez assurés que nous développerons ce sujet, dans une prochaine étude liée à la catégorie "éducation" !
[1] FUMAROLI, Marc, « Éducation libérale ou communication culturelle ? », commentaire, 2006-12, n°116, pp 893-901.
[2] Le savoir-faire – savoir-être, se définissent par le concept de téléologie.
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