Les Intelligences Multiples
Les Intelligences Multiples...
Un titre qui semble bien insolite ! Nouveau jour, nouvel article, nouvelle catégorie. Au cours des semaines qui vont suivre, nous allons aborder un sujet qui me tient particulièrement à coeur, sur les faits de société, et le croisement interdisciplinaire qu'il nous est possible d'observer, depuis quelques temps déjà. N'hesitez pas à me faire part de vos remarques et suggestions, elles seront les bienvenues !
(pour plus d'info, cliquez sur l'image du livre)
Attiré par un article parlant « d’intelligence existentielle », l’Institut Pontifical de Rome se décide d’accueillir, le dimanche 9 novembre 2003, en la personne d’Howard Gardner, les idées nouvelles sur les intelligences multiples. Le désir de l’Institut Pontifical était de mieux comprendre ce que certains protagonistes appelaient « l’intelligence existentielle » ou encore « l’intelligence spirituelle ». Un processus s’est alors enclenché et a donné naissance à une réflexion scientifique croisée. En contre partie, l’Université d’Harvard se décidait de faire bon accueil aux équipes de chercheurs en provenance de Rome se décidant de mettre sur pied, ensemble, une stratégie éducative qui a donné une dynamique au « projet Good-Work ». Dès 1995, Mihaly Csikzentmihalyi, William Damon, et Howard Gardner, les trois principaux investigateurs, s’embarquent sur une étude ambitieuse de « Good-Work » dans le domaine de la vie professionnelle. Il s’agit d’étudier le travail et de prendre en compte autant l’excellence que l’aspect des responsabilités sociales. Il est donc question d’éthique et d’efficacité.
Un titre qui semble bien insolite ! Nouveau jour, nouvel article, nouvelle catégorie. Au cours des semaines qui vont suivre, nous allons aborder un sujet qui me tient particulièrement à coeur, sur les faits de société, et le croisement interdisciplinaire qu'il nous est possible d'observer, depuis quelques temps déjà. N'hesitez pas à me faire part de vos remarques et suggestions, elles seront les bienvenues !
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Attiré par un article parlant « d’intelligence existentielle », l’Institut Pontifical de Rome se décide d’accueillir, le dimanche 9 novembre 2003, en la personne d’Howard Gardner, les idées nouvelles sur les intelligences multiples. Le désir de l’Institut Pontifical était de mieux comprendre ce que certains protagonistes appelaient « l’intelligence existentielle » ou encore « l’intelligence spirituelle ». Un processus s’est alors enclenché et a donné naissance à une réflexion scientifique croisée. En contre partie, l’Université d’Harvard se décidait de faire bon accueil aux équipes de chercheurs en provenance de Rome se décidant de mettre sur pied, ensemble, une stratégie éducative qui a donné une dynamique au « projet Good-Work ». Dès 1995, Mihaly Csikzentmihalyi, William Damon, et Howard Gardner, les trois principaux investigateurs, s’embarquent sur une étude ambitieuse de « Good-Work » dans le domaine de la vie professionnelle. Il s’agit d’étudier le travail et de prendre en compte autant l’excellence que l’aspect des responsabilités sociales. Il est donc question d’éthique et d’efficacité.
La question posée est la suivante : Comment se fait-il que certains individus qui désirent effectuer un travail de qualité (il s’agit de prendre en compte autant
l’excellence que l’aspect des responsabilités sociales) réussissent là où d’autres échouent ? Dans un contexte où les forces du marché et la recherche des bénéfices sont toujours plus
grandes, quelles sont les contre-forces capables d’influer notre société hypermoderne mondialisée ? Au lieu de se tourner vers un concept, Howard Gardner s’est tourné vers l’humain en
proposant, dans la continuité de ses études sur les multiples intelligences, d’identifier l’intelligence existentielle.
A cette même période, en France et en Europe, on tente de redynamiser le cadre institutionnel par les notions d’efficience et d’efficacité qui s’illustreront notamment par
la mise sur pied de la Loi Organique relative aux Lois de Finance. Loi à propos de laquelle les acteurs sociaux s’accordent pour dire l’importance d’y apporter quelques correcteurs au visage
humain. Cependant, et plus encore en Martinique, il est fait le dramatique constat des difficultés qu’ont les structures d’insertion de mutualiser leurs énergies et compétences pour pleinement
accomplir leur tâche.
Koïtchiro Matsuura, directeur général de l’UNESCO saluait en octobre 2006 l’ingéniosité française dans la mise sur pied de l’ANSP. Notre société postmoderne a vu, lors
de ces dernières décennies, une accélération dans les découvertes technologiques. Le nouveau paysage économique révolutionne le bon vieux système de pensée de l’emploi. Après la Deuxième guerre
mondiale, il était normal de dresser un plan de carrière et de rester tout au long de sa vie au sein de la même entreprise. La crise de 1975-76 a même accentué cette idée reçue. Et pendant trente
années, les gouvernements successifs, les individus ont tout fait pour que les emplois soient préservés. L’employé faisait tout pour garder son emploi et rester dans sa branche professionnelle.
Si des dispositifs de reclassement professionnels ont pu efficacement être élaboré, ils visaient à permettre au bénéficiaire de retrouver un travail en utilisant le transfert de compétences, mais
sans forcément prendre un compte tout les aspects de sa vie.
Ces dispositifs ont le bénéfice de regarder à la technicité, mais, ont rarement tenu compte des aspects émotionnels et psychologiques et du lot de difficultés que
l’ex-employé rencontre. Dès lors, nous sommes, en tant qu’ingénieur social, appelés à réécrire la problématique de la conversion professionnelle au regard de ce que Daniel Goleman, quant à lui
appelle « l’intelligence émotionnelle ».
Quelle problématique ?
Qu’en est-il a présent pour notre société insulaire ? Tous les observateurs et décideurs s’accordent pour proclamer la prochaine mort de « Madame Banane » et
de « Monsieur Canne ». Mais est-il prévu un accompagnement pour passer ce cap, au niveau émotionnel ? Avons-nous bien pensé cette problématique qui, au niveau régional n’épargne
aucune famille ? C’est pourquoi nous nous proposons d’apporter une réflexion sur le rôle de ces passeurs sociaux vers l’autre monde du travail. Nous devons recentrer notre attention sur le
sujet qui doit être au bénéfice de ces dispositifs, et ceci dans tout les domaines de sa vie personnelle et sociale. Mutualiser nos compétences, en tant qu’acteurs sociaux n’est donc pas une
option. Cela devient une nécessité. C’est dans ce contexte qu’est né un constat :
Les structures, les responsables et les usagers des structures d'insertion confessionnelles évoluent dans le concept d'une société laïque. Deux systèmes existent et
coexistent : quelle peut en être la complémentarité ? Si le christianisme social est sensé participer au maintien de la paix social, Qu'est ce que le domaine confessionnel peut apporter en plus à
la problématique de l'insertion. C'est-à-dire pourquoi des personnes vont plus se tourner vers le circuit caritatif que vers les organismes tels que « mission locale ». Qu'est-ce que
les gens pensent ou ont trouvé dans cette approche qu'ils n'ont pas trouvé dans les dispositifs nationaux ou territoriaux ?
D'un aspect théorique ; fondamental ; cette socialisation informelle qui est défendeur (porteur) de valeurs nécessite une analyse scientifique. C'est pourquoi, la semaine prochaine, il nous faudra, dans un premier temps, présenter la démarche épistémologique que nous allons employer, ainsi qu'apporter des précisions préalables sur quelques termes que nous allons employer.
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