La vision : moyen d’intercession ou fatalité ?
Le contexte géopolitique actuel nous pousse à nous interroger sur ce que nous voyons et entendons. En effet, ces derniers temps nous entendons beaucoup de prophéties
sur la fin des temps. Certains chrétiens s’appuient sur les visions de certains hommes de Dieu. Dans un prochain article, nous parlerons de ce qu’est une vision, et comment la traiter, en tant
que chrétien.
Ainsi, la vision est parfois conçue comme une Fatalité, un fait inéluctable, plutôt que comme un moyen d’intercession. Cependant, plusieurs événements, en effet nous permettent à juste titre de
s’interroger.
Dans le livre du prophète Zacharie, au chapitre 12 et au verset 2 il est dit que Dieu va faire lui-même de Jérusalem « une coupe d'étourdissement Pour
tous les peuples d'alentour […] 3En ce jour-là, je ferai de Jérusalem Une pierre (lourde) à soulever pour tous les peuples; Tous ceux qui la soulèveront
seront gravement meurtris; Et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle. 4En ce jour-là, --Oracle de l'Éternel, Je frapperai d'affolement tous
les chevaux, Et de délire ceux qui les montent; Mais j'aurai les yeux ouverts Sur la maison de Juda, Et je frapperai d'aveuglement Tous les chevaux des peuples ».
Un peu plus loin dans ce même texte biblique, au chapitre 14, il nous est expliqué le contexte dans lequel ces choses doivent arriver. Au verset 2 il est dit « Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes
violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville ».
Pendant des siècles, ces prophéties étaient oubliées, et n’ont pas fait l’objet de commentaires ou de prédication. Pourquoi ? Et bien parce que depuis le XIIIème siècle, jusqu’en 1947, Israël
n’existait plus en tant que nation. Or, depuis 1948, date à laquelle Israël est redevenu un état, les textes bibliques peuvent à présent être relus sous un nouvel angle. En effet, avant cette
date, en lisant ces textes, il n’était guerre possible de n’y voir plus qu’une simple allusion allégorique, puisqu’Israël n’existait plus en tant qu’État.
Maintenant, il est absolument impossible
de considérer les événements que nous vivons comme une simple coïncidence lorsqu’on regarde le parallèle entre le renouvellement de l’Eglise et le renouveau d’Israël. Les prophéties bibliques
prédisent donc que le jour arrive ou l’unanimité des nations se fera contre Israël, mais que Dieu frappera d’affolement les armées des nations (désignées par le terme générique de « chevaux » ou
« char des peuples ». Jusqu’à présent, certaines nations fortes, comme les États-Unis, étaient conscientes des enjeux spirituels et ont adopté une position en faveur d’Israël. Les nouvelles
donnes politiques sont en train de modifier cette réalité.
Souvenons-nous que pour que la prophétie s’accomplisse et que toutes les nations s’unissent pour entrer en Israël, cela ne peut être possible que sous un motif qui paraitra légitime au monde. Le
diable ne se présente jamais en disant : « bonjour, je suis le diable, et je viens pour te séduire ». Par définition, la séduction utilise des outils qui semblent justes, équitables et
pacifiques. Nous devons donc penser que cette intervention paraitra aux yeux du plus grand nombre comme un acte juste et appréciable. Ne soyons donc pas séduit par les images,
les discours qui sembleront emprunts de sagesse ; mais sachons que le Jour du Seigneur est avancé et que ces plans sont en train de s’accomplir. Nous n’avons jamais été aussi proches du
retour de Jésus-Christ. Son message s’adresse à chacun aujourd’hui : « Je me tiens à ta porte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre, je souperai avec lui, et lui avec Moi ».
Entendons cette voix et répondons à cet appel en acceptant sa grâce aujourd’hui.