Le Grand Emprunt
M. Rocard et A. Juppé
ont été chargés par N. Sarkozy de réfléchir sur le Grand Emprunt.
Cette décision de l'État mérite 3 réflexions.
1/ On ne peut d'abord qu'apprécier le choix des deux hommes qui sans nul doute sont à la hauteur d'une telle mission. Mais j'aimerais souligner que la tache
ne sera cependant pas facile !
2/ En effet, il est primordial d'investir en temps de crise. Il s'agit du cycle de l'argent dont il est question, mais je dois expliquer :
Il s'agit de saisir les vraies opportunités pour accéder à la véritable richesse. Lorsqu'on investi, ce n'est pas
dans le présent, mais pour l’avenir.
L’argent qui circule se multiplie – peu importe qu’il soit investi dans des actions, dans l’immobilier et dans une entreprise et encore dans une œuvre (sociale,
humanitaire ou charitable).
Faisons nous une représentation de l’argent comme un cycle. Dès que vous avez peur et que, pour cette raison, vous cessez de dépenser, vous ralentissez ce cycle. Or une société dans laquelle chacun thésaurise, c’est-à-dire amasse de l’argent sans le dépenser ni le faire fructifier, cette société reste pauvre.
Au contraire, celle dans laquelle chacun fait circuler l’argent entretien des échanges entre les hommes.
Beaucoup de travailleurs indépendants connaissent ce phénomène :
Lorsqu’il n’y a pas de rentrées d’argent, on devient économe. On limite le démarchage, ce qui déteint sur les clients ; c’est un cercle infernal !
C’est justement en période de crise qu’il convient d’investir dans la publicité, la prospection et les relations
publiques.
3/Néamoins, en période de "vaches maigres" la tentation est grande de saisir n’importe quelle opportunité contractuelle, et
c’est ainsi que l’on perd de vue des objectifs à long terme et qui s’avèrent plus intéressants financièrement. Pensons, à cet égard, au grand emprunt Russe lancé fin XIXème, début XXème
siècle.