Domotage Collatéral
Attention : ce texte revêt une connotation
humoristique. Il ne doit pas être pris au premier degré !
Le Préfet de France parla aux sages-femmes des Guadeloupéens. Il leur dit : « Quand vous accoucherez les femmes des Guadeloupéens, si c'est un garçon, faites-en un ouvrier de misère ». Mais les sages-femmes ne firent point ce
que leur avait dit le Préfet de France. Le Préfet de France appela les sages-femmes, et leur dit « Pourquoi avez-vous agi ainsi » ?
Les sages-femmes répondirent au Préfet, C'est que les femmes des Guadeloupéens ne sont pas comme les Métropolitaines; elles sont vigoureuses.
Un femme de la maison de Basse-Terre devint enceinte et enfanta un fils. Elle vit qu'il était beau et lui donna le nom d’Élie Domota. La fille de L’État (ANNE NPE) aperçut l'enfant. Elle l’éduquât dans la connaissance de la France.
Élie Domota, devenu grand, se rendit vers ses frères, et fut témoin de leurs pénibles travaux. Il vit un Patron qui exploitait et profitait d’un Guadeloupéen. Élie Domota vint à la cellule de L’UGTG. Gaby Clavier lui apparut et dit, Élie Domota! Élie Domota! Et il répondit, Me voici! « Je suis le secrétaire Général de l’UGTG, J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Guadeloupe, j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Profiteurs, et pour le faire vivre de ce pays où coulent le Rhum et la Banane ». Tu diras au Préfet : La Guadeloupe Sé ta nou, la Gwadloup Se pa ta yo, Laisse aller mon peuple, pour qu'il vive dignement !
Élie Domota et Jean-Marie Nomertin se rendirent donc auprès du Préfet, et lui dirent, Ainsi parle Lyannaj Kont Pwofitasyon : La Guadeloupe Sé ta nou, la Gwadloup Se pa ta yo, laisse aller mon peuple, pour qu'il vive dignement. Le Préfet répondit, Qu’est ce que Lyannaj Kont Pwofitasyon, pour que j'obéisse à sa voix, en augmentant les ouvriers ? La Guadeloupe parti donc dans une Grève obligeant les entreprises et les magasins à baisser leurs rideaux.
Au milieu du désert de la grève, Les enfants de Guadeloupe murmurèrent contre Élie Domota :
« Que ne sommes-nous morts entre les mains des profiteurs, quand nous étions assis à MacDonald, Quand nous buvions du Coca Cola à profusion? » Élie Domota alla voir les producteurs locaux et arrosa le pays de Dachines quotidiennement. Après un temps, un ramassis de gens rempli de convoitise recommencèrent à pleurer à nouveau : « Qui nous donnera de la viande à manger? Nous nous souvenons des Camemberts, que nous achetions à Carrefour, des Sneakers, des kiwis, des croissants ». Maintenant : plus rien! Nos yeux ne voient que des Dachines et des poyô. Des Poyô, encore des Poyô !
La difficulté ne se trouve pas tant dans le chemin parcouru
que dans le chemin qui reste à parcourir