L'Eternel est mon banquier
En octobre 2008, après la crise des « subprimes » aux Etats-Unis, les grands de ce monde se l’étaient promis : Barack Obama en tête, s’était écrié : « The Game Is Over » ! Critiquant ainsi l’économie spéculative qui mine notre monde moderne, on aurait pu penser, à l’aube du 3ème anniversaire de cette prise de bonnes résolutions que les choses auraient changées.
Il n’en est rien ! Les économistes et administratifs du business prêchent toujours l’économie spéculative, s’attaquent aux systèmes des retraites en présentant des schémas savants ne prenant pas en compte certaines données de l’équation.
Pendant longtemps, j’ai pensé que l’argent que les banques prêtaient provenait des dépôts des usagers. Si c’était vrai, vous êtes vous poser la question de savoir la raison pour laquelle tout le monde, sur cette planète, est endetté ? Les foyers, les entreprises (petites et grandes), les collectivités territoriales (sauf certaines villes, comme Villemomble, par exemple), les États, les unions et fédérations (Europe, USA, etc.) ?
Donc, je pensais, comme la majorité des usagers, que l’argent que les banques prêtent provient des dépôts des usagers. En fait, il n’en est rien : lorsqu’un usager demande un prêt à une banque, il signe un document qui l’engage à rembourser. Or, cette promesse de remboursement vaut de l’or : la banque, à son tour, fait valoir auprès d’une banque centrale cette capacité qu’elle a pu levée et la Banque Centrale lui accorde un « crédit » 9 fois supérieur à cette capacité. En résumé : lorsque vous demandez un crédit à votre banque pour un véhicule que vous achetez 20 000 €, votre banque se tourne vers une banque centrale et obtient un crédit de 180 000€. Cependant, tout cela, c’est virtuel. Tout repose sur la capacité d’honorer la promesse de remboursement. Or, dans certains cas, ça se passe mal, et certains passent donc à la trappe (surendettement, faillite...). À grande échelle, ce système est voué à s’effondrer ! Laissez-moi vous dire une vérité : la promesse de prêter un marteau ne vaut rien si je ne possède pas de marteau ! Appliquée à notre réalité nous comprenons la raison pourquoi le système s’effondre. Il ne s’agit pas de réformer le système. Il s’agit de le changer.
Apocalypse 18:2 : Il cria d'une voix forte: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur et un repaire de tout oiseau impur et détesté.
Dans la Bible, Babylone représente la domination financière par laquelle nul ne peut ni acheter, ni vendre, sans le signe, symbole de son système. Nous ne pouvons concevoir qu'un simple correctif systémique pourra apporter une solution au problème que nous rencontrons. Aujourd’hui, Dieu appelle chacun de nous à discerner les signes des temps et à entrer dans son Royaume qui est beaucoup plus que l’adhésion à un système de pensée.