Origine de Noël 1/4
Chaque fin d’année, à l’approche de la date du 25 décembre, aux Antilles, en Europe et à peu près partout dans le monde, nous pouvons observer cette effervescence et cet engouement pour ce que chacun appelle communément « les festivités de Noël » !
Selon la tradition catholique, nous sommes sensés fêter, à cette époque, la naissance du Christ ! Notons que c’est une fête d’obligation réaffirmée très récemment par le code de droit canonique, en 1983.
Qu’en est-il exactement ? Le Christ est-il né le 25 décembre ? Si non, alors pourquoi cette fête ? Les Chrétiens doivent-ils oui ou non la célébrer ? Nous tâcherons, tout au long de notre étude en 4 parties, d’apporter des réponses à ces questions que toute personne responsable et raisonnable devrait se poser.
Tout d’abord, nous aborderons la question de l’origine de Noël.
C’est en l’an 440 que la date du 25 décembre a été retenue officiellement par l’Église Romaine. 66 ans plus tard, en 506, le roi Alric II des Goths (il est de religion Arienne) va non seulement autoriser, mais formater les temps forts chrétiens au Concile d’Adge qui décida que c’est à Pâques, Pentecôte et Noël que le peuple pouvait recevoir la bénédiction du « Saint-Sacrement ».
Une brève lecture du Livre Saint, permet à chacun de se rendre compte personnellement que la Bible n’apporte aucune précision, encore bien moins une date relative à la naissance du Christ. La décision de fêter sa naissance le 25 décembre est non seulement invérifiable mais aussi illogique. L’évangile selon Luc, au chapitre 2, verset 8, met en présence des bergers qui, en aucun cas ne pouvaient se trouver dans les pâturages, à cette époque de l’année. Il n'en demeure pas moins que Noël demeure et a été réaffirmée en 1983 comme fête d'obligation par l'Église Romaine.
Mais alors, pourquoi vouloir imposer la date du 25 décembre ? Il est intéressant de savoir qu’à cette période, les fidèles de Mithra (culte Perse apparu au 2ème siècle av. J.-C.) célèbrent la naissance de leur dieu, né de la pierre et porteur de lumière nouvelle. À cette période de l’année, dans le culte de Mithra, et dans bien d’autres religions, on allume un grand feu et des lumières pour aider le Soleil à monter plus haut qu’au dessus de l’horizon. C’est intéressant connaître que ce sont les adorateurs de Mithra qui sont à l’origine des Bonnets Phrygiens (rouge ou jaune : comme celui du père noël). On y retrouve aussi le symbolisme du boeuf et de l'âne qui n'apparaissent nul part dans la Bible. Quant aux Mages, ce n'est que bien après la naissance de Jésus qu'ils ferront leur visite. C’est ainsi que l’Église romaine décida d’imposer cette coutume qui symbolise l’espérance dans le retour du Soleil en désignant Christ comme étant le « nouveau Soleil » ; voire le « Sol Invictus » (Soleil Invaincu).
Cette fête qu’on observe dans beaucoup de religions : Nöel pour les Catholiques, Hanoukka pour les Juifs, Divālī chez les Hindous, Carrefour pour les païens, Samain pour les Celtes, Yule pour les Germains etc. n’est qu’une manifestation ponctuelle révélant le manque de confiance que nous avons au quotidien pour celui qui est le Sauveur et Seigneur du monde et potentiellement de chaque personne qui met en lui sa confiance et son espérance.
En Marc 7:9, Jésus déclare « Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition ». Voici ce qui résume la vision que Jésus à de Noël et de ceux qui pensent lui rendre hommage. Noël n’est pas une institution de Dieu, mais des hommes, une fête païenne ayant fortement glissée sur les pentes de la frénésie commerciale. Quelle symbiose pouvons-nous espérer de la Solennité Chrétienne et de la Festivité Populaire ? Peut-être l’offrande superstitieuse visant à apaiser nos consciences endormies au regard du peu d’amour que nous nous portons les uns les autres. Nous implorons ainsi quelque divinité afin d’effacer la dureté de nos cœurs en nous autorisant à penser que peut-être, dans ce sacrifice, les sombres maléfices qui pèsent sur nos têtes se dissiperont, comme l’hiver passe avec le retour du printemps.
Mais la parole de l’Éternel est claire (És. 59:1) : « Non, le bras de l'Éternel n'est pas devenu trop court pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre, 2 mais ce sont vos fautes qui ont fait séparation entre vous et votre Dieu, ce sont vos péchés qui vous l’ont caché et l'ont empêché de vous écouter ».
Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur, mais tant qu'il existe un "Aujourd'hui", confiez-vous dans celui qui a le pouvoir de sauver votre âme.