Accroitre sa Foi en Dieu - 7
LA VICTOIRE SUR LA MALADIE !
Le mot « d’un commun accord » (homo-thumadon) omoyumadon que l’on peut traduire par «tous ensembles» est composé avec "thumos" Qui peut être traduit par – fureur - ardente colère – passion -chaleur - ‘’exaspération immédiate, bouillante et qui subsiste’’ - accès de rage. Trop souvent, hélas, nos prières sont étouffées par notre tradition qui tend à abaisser notre identité au simple statut de « pécheur sauvé par grâce ». Attention ce n’est pas à l’humilité que je m’oppose.
A présent, mon désir est d’expliquer comment la prière de la foi fonctionne et comment être au bénéfice d’une communion avec Dieu. Car en fait c’est ça la
prière. Je suis étonné que parfois certains sont prêts à condamner des milieux ecclésiastiques embourbés dans une certaine tradition mais qu’ils sont
incapables de voir leur propre tradition et comment la mettre face aux réalités spirituelles.
Voyez vous, par exemple, lorsqu’une personne vient dans nos milieux chrétiens, ce n’est nullement premièrement pour la rectitude doctrinale que nous pourrions avoir mais
parce que c’est sympathique, les chants sont entraînants, il y a une belle fraternité, une convivialité, la prédication est vivante ! Bien souvent, ce n’est qu’après, au contact de la Parole
de Dieu qu’une adhésion pleinement spirituelle est faite. Mais il faut bien admettre que nous ne touchons qu’une minorité de personne au même titre que l’Eglise
Catholique, que certains critiquent si facilement. Loin de moi cependant de prêcher un pseudo-évangile qui me transformerait en clown pour attirer plus de monde. Je
suis persuadé que les principes spirituels de la Parole de Dieu en eux mêmes ont le pouvoir de toucher les cœurs et renverser la situation présente dans la francophonie et jusqu’aux extrémités de
la Terre !
Si l’Eglise primitive a été en mesure, avec une poignée de disciples de relever ce défi, je reste persuadé que Dieu a préparé d’avance, pour l’Eglise ’’finitive’’ une
situation, une vision et des hommes oints de Dieu pour que de nouveau, ce défi soit relevé en plus grande mesure même de ce qu’ont connu les premiers croyants. La vérité suivante est que face à
l’opposition, nous pouvons défier les situations par la prière. Si nous regardons bien, c’est ce qu’ont fait les disciples en Actes, au chapitre 4 verset 24,
29-31 :
Lorsqu'ils l'eurent entendu, d'un commun accord, ils élevèrent la voix vers Dieu…
29Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole en toute assurance:
30étends ta main, pour qu'il se produise des guérisons, des signes et des prodiges, par
le nom de ton saint serviteur Jésus.
31Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec
assurance.
Le mot « d’un commun accord » (homo-thumadon) omoyumadon que l’on peut traduire par «tous ensembles» est composé avec "thumos" Qui peut être traduit par – fureur - ardente colère – passion -chaleur - ‘’exaspération immédiate, bouillante et qui subsiste’’ - accès de rage. Trop souvent, hélas, nos prières sont étouffées par notre tradition qui tend à abaisser notre identité au simple statut de « pécheur sauvé par grâce ». Attention ce n’est pas à l’humilité que je m’oppose.
Non à la médiocrité !
Je me souviens quand j’étais encore en formation à l’Institut Biblique. Je passais tous mes congés chez mon oncle André en banlieue de Londres. André est l’un de ces
missionnaires qui vont là où les autres hésitent à aller. Il a bien souvent expérimenté l’action plus que concrète de Dieu dans les situations les plus extrêmes. Par exemple il a été l’un des
rares à être aller prêcher l’évangile en Albanie en passant par les montagnes de la Yougoslavie au péril de sa vie !
Ainsi donc, comme un bel étudiant tout neuf de l’institut, je me mets à sortir des phrases toutes faites et bien «évangéliques» telle que «oh, je ne suis qu’un
pécheur sauvé par grâce». Sa réponse ne tarda pas. Il m’arrêta sur le champ et m’expliquât que notre identité n’est pas celle d’un pécheur mais bien celle d’un enfant de Dieu. Ainsi, lorsque
il nous arrive de pécher, face à nos actes, notre identité ne change pas. Nous pourrions nous définir comme des «enfants de Dieu qui pèchent» et non comme des pécheurs. Je dois dire qu’a bien des
égards, mon oncle a ouvert les yeux spirituels du jeune étudiant biblique que j’étais avec mes idées bien étriquées !
La Bible nous donne un exemple de cette idée naturelle que nous nous faisons d’une relation a Dieu toute pitoyable. Regardez dans le livre de Néhémie. Lorsque les murailles
furent reconstruites, les responsables eurent un temps dans la Parole de Dieu et la Loi désignait le peuple comme coupable. Tous commençaient à se lamenter à cause de leurs péchés qui venaient au
grand jour dans leur conscience. Les responsables arrêtèrent le peuple sur le champ en expliquant qu’avant cela, ils devaient se réjouir car «la Joie du Seigneur est leur
force !».
Avons-nous conscience de ce que cela signifie ? Il n’est pas parlé ici de Notre joie. Ni d’une joie qui nous viendrait du Seigneur, mais de l’attitude du Seigneur à
notre égard, pleine de bienveillance, de paix et de Joie. Nous sommes-nous posés la question de savoir la raison pour laquelle au lieu de se placer en juge, il se présente en père miséricordieux
et plein de joie ? Les desseins du Seigneur à notre égard sont remplis de compassion, de sagesse et de bonheur. Son désir est non de nous condamner, mais de nous élever, nous relever, nous
établir, non simplement comme des pécheurs sauvés par grâce, mais comme des fils et des filles du Très-Haut. Ne négligeons pas le prix qu’il a dû payer ! C’est là une véritable humilité de
reconnaître qu’il nous a sauvé, qu’il nous a établi et élevé au plus au niveau de dignité En Christ.
En conclusion, nous devons comprendre que cette attitude de misérabilisme n’est en aucun cas le reflet de l’enseignement biblique.
Confrontez la puissance des ténèbres !
De la même façon que nous pourrions critiquer l’Eglise catholique sur sa tradition faisons ce travail sur nous. Oh ! nous sommes si prompt à dire «mais comment
leurs chants peuvent ils être si lents et barbants». Cependant, les catholiques ont aussi le désir, comme nous mêmes de voir les choses changer. Comment ce fait-il alors que nous nous disons
à nous mêmes «ils ne pourrons pas changer» et en quand même temps nous affirmons avec autant de détermination : «nous, nous changerons». Nous avons soif de spontanéité, de
spiritualité, mais sommes nous prêts à entendre Jésus lorsqu’il nous dit qu’on ne peut pas mettre du vin nouveau dans de vieille outre ! Dieu désire non
seulement nous faire du bien mais aussi radicalement faire de nous de nouvelles créatures transformées de gloire en gloire ! Les disciples se mirent à prier tous
ensemble. Ce qu’il est important de comprendre ici, c’est que nos prières bien gentilles et traditionnelles ne suffisent pas pour confronter la puissance des ténèbres. Comme les disciples en
actes 4, Nous devons être animés de cette passion bouillante et de cette rage contre l’œuvre de Satan, tant dans notre prière personnelle que communautaire. Retenons qu’en aucun cas la
diplomatie ne peut être utilisée avec l’adversaire. Mais prenons aussi garde. Ce n’est pas la forme de notre prière qu’il faut changer. C’est notre attitude combative dans la prière. La forme
changera d’elle même dans la mesure où l’on reçoit pleinement la révélation du Saint-Esprit.
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