Ishtar, reine du ciel
Quelles sont origines de la fête païenne de Pâques?
Le temps de célébration que nous vivons en la période appelée "Pâque", a des origines multiples. La forme moderne qu'on retrouve dans notre société occidentale dite "laïque" prend sa source dans un culte païen très ancien. En anglais, cette fête révèle mieux ses véritables origines qu’en français. En effet, en anglais, pâques se dit « Easter » et est la transcription de la fête d’ « Ishtar ». Hélas, cette fête est confondue avec la fête judéo-chrétienne de la Pâque. Ishtar est la déesse de la fertilité chez les Babyloniens (d’où la symbolique de l’œuf). Sa fête est célébrée depuis plus de 3 500 ans. Dans le Moyen-Orient ancien et dans la Bible, Ishtar est appelée « Astarté ». Les Juifs ont été sérieusement repris par la Seigneur du fait de l’adoration qu’ils vouaient à cette déesse. Plus proche de nous, dans le monde gréco-romain, on l’appelle « Aphrodite ». Les Egyptiens, quant à eux, la nome « Hathor ». La pâque païenne célèbre la résurrection des beaux jours (équinoxe de printemps) et la terre qui pourvoit à nos besoins. On comprend pourquoi l’église catholique n’a pas hésité à faire correspondre ce culte païen avec la résurrection du Seigneur.
Le mythe populaire raconte que l’absence d’Ishtar, suite à sa descente aux enfers, stoppe toute reproduction, ce qui panique les dieux et les pousse à la libérer. Son amoureux, Tammouz, va donc se sacrifier afin de lui permettre d’en ressortir. La fête d’Ishtar salue cette “résurrection” du printemps. Ceci n’est qu’un rappel de la symbolique des œufs et des lapins de pâques, qui représentent la déesse Ishtar : la reine du ciel. On peut s’interroger sur les mises en garde particulièrement virulentes du Seigneur qui s’adressait à son peuple. Le peuple de Dieu ne voyait aucune contradiction à célébrer les deux fêtes, voire, à n’en faire qu’une. Réaffirmons notre foi dans le Seigneur Jésus. L’apôtre Paul était très conscient de cette confusion et nous invite, selon 1 Corinthiens 5:7, à faire disparaître le vieux levain, « afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, CAR CHRIST, NOTRE PAQUE, A ÉTÉ IMMOLÉ ».