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Que penser de l'Euthanasie ?

7 Novembre 2009 , Rédigé par Pasteur Christophe Deville Publié dans #Société

EUTHANASIE


Je n'ai pu m'empècher de partager un texte que vous trouverez sur le Blog de Jean Hobian :

Qu’en penser ? qu’elle position prendre ?

Un pasteur s’engage :

Croirai-je que la vie est un don de Dieu, sacré dès sa conception , et que lui seul peut la reprendre ?

Refuserai-je alors les techniques de contraception non « naturelles », les fécondations artificielles, les IVG et l’euthanasie ?

Je dirais plutôt que ces conceptions s’enracinent trop dans la philosophie grecque païenne d’Hippocrate.

Les pays protestants ne l’ont jamais partagée. Il y a longtemps que les femmes françaises se rendaient dans les pays d’accueil traditionnel, en Angleterre, aux Pays-Bas, en Suisse pour des IVG et pour acheter et faire venir les moyens anticonceptionnels gérés par le planning Familial. Les Pays-Bas, la Suisse, la Suède, la Grande-Bretagne, ont déjà légalisé ou admis l’euthanasie active, ou le suicide assisté.

Le monde protestant trouve dans la lecture de la Bible l’idée que la vie que donne Dieu n’est en tous cas pas purement physiologique ou biologique. La vie que donne Dieu est un dynamisme tissé d’amour et de la chaleur de relations humaines, comme le ministère de Jésus le montre bien : vie épanouie, apaisée et digne.

C’est la vie du paralysé guéri, de la prostituée réhabilitée. Devant Dieu, l’homme ne se réduit pas à une vie physique, mais à la vie renouvelée et portée par la présence intérieure du saint Esprit.

On ne peut pas dire que seul Dieu peut reprendre à sa guise la vie qu’il a donnée : Jésus ne fait jamais mourir. Jésus souligne cette présence aimante : »Ne vend-t-on pas deux moineaux pour un sou ? cependant, il n’en tombe pas un à terre, sans que votre Père le sache. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés(Matthieu 10.29). »

Certains traducteurs ont compris que c’était Dieu qui faisait tomber les cheveux des chauves et mourir les oiseaux ! ; ils ont ajouté dans le texte le mot que Jésus n’avait justement pas prononcé :  sans la « volonté » de votre Père . »Mais Jésus disait « seulement » que Dieu est le père aimant qui accompagne même les oiseaux dans leur chute.

Dans les vicissitudes et les souffrances de notre existence, dans nos drames, nos hésitations et nos chutes, Dieu nous accompagne avec amour, comme il accompagne dans leur chute les oiseaux qui ne valent pourtant qu’un sou.

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