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Accroitre sa Foi en Dieu - 4

9 Juillet 2007 , Rédigé par Pasteur Christophe Deville Publié dans #Spiritualité

LE CONCEPT DE FOI

Fromager-de-st-Pierre.JPGEn tout premier lieu, je ne veux pas me placer en tant que guérisseur ou que l’on pense que je suis venu apporter la réponse absolue à tous les problèmes.  Dans la Parole de Dieu, à certains endroits, il est dit que Jésus n’a pas put faire des guérisons.

 
 1)    La Foi, un processus.
 
Marc 6 :5 :
«Et il ne put faire là aucun miracle, sinon guérir quelques malades en leur imposant les mains».
 
Matthieu 13:58 précise que c’est «à cause de leur incrédulité» qu’il ne put pas faire de miracles.
 
Littéralement, le texte en grec dit «A cause de leur Manque de Foi».
 
La première chose qui nous surprend, c’est bien que Jésus ne put pas... Plusieurs questions pourraient traverser notre esprit : Jésus n’est-il pas tout-puissant ? Est-il limité ? Nous notons bien que le texte ne dit pas que ce n’était de sa volonté mais de son pouvoir dont il est question.
 
Matthieu précise la cause : le manque de Foi. Pas celle de Jésus. Il est aussi intéressant de noter que personne n’est visé en particulier.
 
Ainsi, de nos jours, voici ce que nous pouvons constater : la personne qui prie peut avoir une grande foi, la même foi que Jésus avait, celle qui, cependant ne lui permis pas, à cet endroit de faire des miracles. D’autre part, la personne pour qui on prie peut aussi avoir la foi. Mais comme ce qui est arrivé à Jésus, il est possible que l’ambiance, l’attitude générale des gens, la densité de rejet de la puissance de Dieu produise une barrière aux manifestations du Saint-Esprit. Ce qui est important de comprendre ici, c’est qu’il nous faut accueillir Jésus dans toute sa puissance. Il nous faut accueillir le Saint-Esprit. Voyez-vous, Dieu, l’Esprit, par lequel la puissance de guérison et de miracle se manifeste est doux. Il ne force pas, il ne viole pas ni ne bouscule. Il est ce vent doux et subtile. C’est ni par force, ni par puissance qu’il agit. Et pourtant ; il est Force et Puissance.
 
J’ai parfois remarqué combien certains quartiers, certaines régions, certains pays ou certaines églises étaient particulièrement opposés à la puissance de Dieu. C’est comme si on devait faire un effort particulier pour faire naître la foi dans l’esprit de ceux qui écoutaient. Comme si l’onction ne coulait pas facilement.
 
Mais j’ai aussi remarqué quelque chose. Un prédicateur demande aux malades de son église de se lever, de venir pour recevoir la guérison. 5 personnes se lèvent et approchent. Le premier reçoit une guérison visible et l’assemblée commence à ressentir l’onction du Saint-Esprit. C’est alors que plus d’une vingtaine de personnes se précipitent sur le devant pour recevoir leur guérison.
 
  
Quel enseignement peut-on recevoir de cette simple anecdote ?
 
C’est que la foi, au delà d’un simple état d’adhésion, de confiance est un processus. La foi produit le miracle et réciproquement : le miracle produit la foi. Dieu nous appelle à marcher de gloire en gloire. Il recherche des hommes et des femmes consacrés, prêts à le servir et à déclencher ce processus dans leur propre vie et dans la vie de leurs proches !
 
 
2) La foi, c’est reconnaître l’ordre établit.
 
La foi est un principe spirituel. Il s’agit non seulement de confiance ou d’assurance (voir Hébreux 11), mais aussi de confidence, d’obéissance de reconnaissance de l’ordre établit.
 
Dans le chapitre précédent, je prenais l’exemple de cette femme qui suivait les prescriptions médicinales de son docteur.
 
Il est question de foi ! Dans certains pays, les gens mettent tellement leur foi dans les prescriptions médicales... Regardez une chose : Une femme est malade. Elle va voir son médecin. Celui-ci la regarde à gauche... à droite... lui fait tirer la langue, retenir sa respiration et commence son discours dans une langue incompréhensible. Tellement incompréhensible et incroyable...qu’on y croit : « Il dit vrai ! il est médecin ! C’est son métier ! Je vois ses diplômes sur le mur... ». Il vous dit : « Madame... vous êtes atteinte d’un mal peut répandu qu’on appelle... qui se manifeste de telle et telle façon... et qui occasionne tel et tel trouble. ». Vous tremblez un peu mais... ouf ! Il écrit sur un papier telle et telle chose. Les mots sont incompréhensibles, l’écriture même est incompréhensible... mais vous y croyez ! Vous croyez que là, sur cette petite feuille de papier, il y a votre guérison. Peu importe si vous n’arrivez pas à lire, peu importe si vous ne comprenez pas. La seule chose que vous savez, c’est que vous allez courir chez le pharmacien du coin, et dépenser tout l’argent qu’on vous dira de dépenser. Vous allez serrer ce papier fort sur votre cœur et vous rendre à la pharmacie pour prendre votre guérison.
 
Mais aujourd’hui, gloire soit rendue à Dieu ! Car ceux et celles qui sont enfants du très haut ont leur ordonnance médicale. Elle n’est pas écrite dans une langue obscure pour qu’on demande «qui nous la fera comprendre ?» Elle n’est pas hors de prix pour qu’on dise «qui en payera le prix pour nous?» mais elle est disponible pour notre corps, notre âme et notre esprit, selon qu’il est écrit en Romains : «la foi vient de ce que l’on entend et ce que l’on entend vient de la Parole de Dieu ». 

Jésus a payé le prix. Il a souffert, il est mort et par ses meurtrissures, nous avons la guérison, la délivrance, le salut, la prospérité, la vie éternelle. Alléluia !
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